Lettres européennes

N. 31 Janvier 2004 | L’échec de la Conférence intergouvernementale

À Bruxelles, les gouvernements n’ont même pas été capables d’approuver un traité qui n’apporte que des changements cosmétiques aux institutions de l’UE. Pour relancer le processus d’intégration européenne, il est désormais clair qu’il faut repartir d’un petit noyau d’États, dont l’Italie a malheureusement très peu de chances de faire partie.

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N. 29 Juin 2003 | L’intérêt de l’Europe réste le maintien de l’équilibre dans un monde multipolaire

Malgré le succès américain dans la guerre en Irak et la recomposition de ses alliés, le seul aménagement progressif possible de l’équilibre international, afin de garantir la stabilité et le développement réel de toutes les régions de la planète, ne peut être fondé que sur le multipolarisme et sur la naissance d’un pôle européen. Impossible sans passer par la création d’un État fédéral européen.

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N. 27 Février 2003 | Les fausses alternatives en jeu à Bruxelles

L’enjeu de la Convention de Bruxelles, c’est le choix entre deux modèles intergouvernementaux : un modèle plus explicite, soutenu par les grands États, et un modèle partiellement déguisé – la méthode dite communautaire – défendu par les petits États. Un différend qui met en péril la cohésion des États fondateurs, les seuls à pouvoir mener l’Europe à l’unification.

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N. 26 Decembre 2002 | L’impact de la crise économique sur les institutions européennes

Le code de la concurrence, qui empêche les aides d’État, et la politique déflationniste imposée par le pacte de stabilité, freinent le développement et deviennent catastrophiques en période de récession. En revanche, leur violation entraînerait une crise de l’euro et de l’Union elle-même.
L’enjeux est donc celui de créer un véritable gouvernement européen, qui soit capable de développer et de poursuivre une véritable politique industrielle européenne.

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N. 24 Juillet 2002 | Pour que la Convention apporte un réel changement, il faut donner de la place aux vrais fédéralistes.

Le front dit « fédéraliste » de la Convention reste prisonnier de la méthode communautaire et ne remet pas en cause le rôle dominant que les Etats occupent aujourd’hui dans l’Union européenne. La méthode fédéraliste, au contraire, propose la création d’un nouveau système décisionnel de nature étatique, qui a un lien direct et réel avec les citoyens.

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